Au printemps 2011, je m’envole pour Madagascar. Ma soif de découvertes est grande. Mon appareil photo ne me quitte pas. Je suis décidée à capturer la moindre parcelle de ce pays mystérieux et captivant. Je me connecte d’emblée à la nature, d’une beauté éclatante. Mon périple débute par trois jours de descente de la rivière Tsiribihina en pirogue. “Le fleuve où l’on ne plonge pas”, ça ne s’invente pas ! Infestée de crocodiles, cette large rivière serpente à travers collines, falaises et jungle luxuriante, avant de se jeter dans le canal du Mozambique. Je mesure soudain la dimension de l’expression “prendre son temps”. Madagascar c’est le pays du “mora mora”. Une île où le temps suspend son envol. Je me sens bien.
Je réalise enfin mon rêve de fouler le sol de l’Allée des baobabs ! Des arbres millénaires, symboles de vie, de protection et de générosité, et pourtant menacés par la déforestation et le dérèglement climatique. Amoureuse et protectrice des arbres, je suis intimement touchée et subjuguée par ces êtres singuliers.